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LE PROJET RESILAC >

Le projet RESILAC, « Redressement Economique et Social Inclusif du Lac Tchad »a pour objectif de contribuer au redressement économique et au renforcement de la résilience et de la cohésion sociale des territoires de la région du lac Tchad les plus impactés par la crise sécuritaire et par le changement climatique.

CONTEXTE >

Le lac Tchad est un pôle rural attractif en ressources et en emplois, essentiel pour la vie des millions d’habitants de son arrière-pays. Alors qu’il constitue une zone emblématique des menaces du changement climatique et de ses enjeux dans les pays pauvres, il est désormais aussi au centre d’une crise sécuritaire régionale liée aux groupes armés. Les défis de développement de la région sont donc multiples : politiques, socio-économiques, écologiques, hydrologiques et de gouvernance. Pour que son potentiel puisse contribuer durablement au développement économique régional, les mesures d’urgence déjà déployées devront être prolongées par des actions à moyen terme et de plus grande ampleur.

DESCRIPTIF >

Le projet RESILAC est une initiative de l'Union européenne et de l'AFD, conjointement élaboré par l’ONG Action contre la Faim (chef de file), en consortium avec CARE et le Groupe URD. Ce montage a bénéficié d’une contribution soutenue du CCFD – Terre Solidaire, partenaire privilégié du projet au Tchad et au Cameroun, et des participations de plusieurs autres partenaires tels que Karkara au Niger, Search for Common Ground et Neem Foundation au Nigéria.

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Une approche territoriale autour de quatre piliers interconnectés >

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  • Renforcement du capital humain et de la cohésion sociale, en améliorant la cohésion sociale de la population, notamment via un appui au développement territorial et un accompagnement psychosocial des victimes des groupes armés

  • Redressement économique et résilience des populations, créant des emplois sur des chantiers de réhabilitation d’infrastructures communautaires et en soutenant le micro-entrepreneuriat agricole et l’apprentissage

  • Renforcement institutionnel  : améliorer la gouvernance des communes pour une meilleure gestion des territoires et des ressources naturelles

  • Production de connaissances pour optimiser la qualité des activités du projet en contexte de crise et pour la prise de décision des acteurs locaux

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La structure du projet >

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  • Le pilotage global du projet est assuré par le bureau régional RESILAC, basé à N’Djamena, qui est en charge de la maîtrise d'ouvrage du projet. Il assure le bon fonctionnement, la bonne coordination ainsi que la cohérence programmatique des 4 pays. Il est composé d’une coordinatrice régionale et de référent.e.s techniques régionaux en charge de l’appui méthodologique et technique à chaque composante du projet, ainsi que du partage d’expériences et de la capitalisation.

  • Dans chacun des pays, un coordinateur national chapeaute l’équipe du programme, composées de responsables des composantes du projet et d’agents de terrain des différentes organisations de mise en œuvre.  

  • En termes de gouvernance institutionnelle : en complément des comités de pilotage opérationnels et nationaux dans chacun des 4 pays, le projet est gouverné au niveau régional par un comité de pilotage global présidé par l'Union Européenne.  

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L'ancrage du projet >

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Le projet RESILAC se base sur une approche territoriale, qui implique un travail en collaboration étroite avec les parties prenantes au niveau de chaque territoire et pays. Ceci inclut notamment:

  • Les leaders communautaires et chefferies traditionnelles : Associés dès le démarrage à travers des diagnostics participatifs d'auto-analyse visant à initier un dialogue multi-acteurs sur les principaux enjeux dans un territoire donné, ils contribuent fortement à l’animation communautaire des débats collectifs ;

  • Les OSC et OCB: Les Organisations Communautaires de Base et de la Société Civile, appuyées par le projet, favorisent l'engagement citoyen sous toutes ses formes. Elles sont notamment sollicitées dans le support à la mise en œuvre des activités sur le terrain, afin qu’elles jouent leur rôle au cœur du développement des territoires ;

  • Les collectivités territoriales, services techniques déconcentrés et institutions publiques ou parapubliques locales : Ces acteurs jouent un rôle central dans le développement local des territoires et facilitent, elles aussi, la mise en œuvre du projet.

  • Enfin, les comités de pilotage, qui ont lieu à échéance régulière, jouent un rôle majeur dans le suivi du projet, et permettent à l’ensemble des parties prenantes d’échanger autour de l'état d'avancement du projet, du contexte dans les zones d'intervention, des points de vigilance et ajustements proposés, et des nouvelles activités en voie de développement.

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Carte régio okok.jpg

Lancé en 2018, pour une durée initiale de 4 ans, le projet RESILAC est intervenu jusqu’à fin 2022 dans 4 zones du pourtour du bassin du lac Tchad : la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, la Province du Lac au Tchad, la région de Diffa au Niger et l'Etat de Borno au Nigéria. Le projet RESILAC a touché plus de 254 villages (avec une concentration d’actions sur 132) et ses activités ont mobilisés plus de 159 000 bénéficiaires directs - avec un accent particulier sur les jeunes et les femmes.

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PAYS D'INTERVENTION >

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